En posant doucement ma main sur le comptoir, je sens le métal froid de mon dernier gadget culinaire, le Joule Turbo Sous Vide Cooker de Breville. Un sentiment d’anticipation me parcourt le bout des doigts. Je suis aveugle, mais la vue n’est pas nécessaire à la ferveur avec laquelle je poursuis ma passion pour la cuisine.
La cuisson sous vide, qui consiste à enfermer les aliments dans un sac sous vide et à les cuire au bain-marie à une température précise, permet d’atteindre la perfection culinaire, c’est-à-dire des résultats constants que les méthodes traditionnelles ne permettent pas d’obtenir. C’est dans cette technique que j’ai plongé, naviguant comme un aveugle dans les subtilités de la chaleur, du temps et de la texture.
Mon aventure dans le domaine de la cuisson sous vide a commencé modestement avec l’achat d’un cuiseur sous vide Anova. Associé à une bonne vieille marmite à pâtes, j’ai plongé dans cette méthode de cuisson passionnante qui faisait autant appel à la créativité qu’au goût.
Avec l’introduction du Joule Turbo Sous Vide Cooker de Breville, mon expédition gastronomique a pris une tournure excitante. Sa fonction Autopilot, accessible via l’application Joule, propose des recettes guidées et élimine les conjectures de la cuisine. La technologie Turbo me permet de préparer certains plats en deux fois moins de temps que la cuisson sous vide traditionnelle, tandis que Primetime m’offre la flexibilité de servir mes plats quand je suis prêt.
Le déballage de cet appareil en tant que personne aveugle n’a posé aucune difficulté. J’ai pu identifier chaque pièce au toucher et brancher le cuiseur au mur sans difficulté. Le jumelage du Joule Turbo Sous Vide Cooker avec l’application Joule de Breville s’est également déroulé sans problème. Bien que la configuration initiale ait été simple, j’ai rencontré quelques obstacles lors de la navigation dans l’application, en particulier lors de la recherche de recettes et du réglage de l’appareil. Ayant utilisé la même application avec mon Breville Smart Air Fryer Oven, j’ai remarqué que les commandes du cuiseur sous-vide étaient légèrement différentes. Rassurez-vous, je suis impatient de discuter de ces problèmes d’accessibilité avec l’assistance technique. Néanmoins, ces problèmes mineurs ne me dissuadent pas de recommander ce merveilleux gadget.
La précision qu’offre le sous-vide est vraiment remarquable. En tant qu’aveugle, je me fie beaucoup à mes sens du toucher, de l’odorat et de l’ouïe lorsque je cuisine, non pas parce qu’ils sont amplifiés, mais parce que j’en suis plus tributaire que les personnes voyantes. Grâce au toucher, je peux sentir la consistance parfaite des protéines que je cuisine, ferme mais souple, ce qui témoigne du processus de sous-vide. Bien que l’apparence ne remporte pas de concours de beauté dans le monde des voyants, la magie opère lorsque ces aliments parfaitement cuits rencontrent la chaleur de mon fidèle Blackstone pour une saisie rapide. L’arôme qui emplit l’air et le grésillement satisfaisant me donnent le retour d’information dont j’ai besoin.
Des grillades sur mon Traeger au fumage dans mon fumoir à charbon de bois Masterbuilt Digital, mon parcours culinaire a été varié et enrichissant. Chaque méthode porte sa signature sensorielle unique : le murmure fumé d’un barbecue lent, le crépitement aigu d’un steak sur le gril, le sifflement subtil d’une poitrine fumée à feu doux – ces sons n’ont pas besoin d’être vus pour être savourés.
Pour partager plus en détail mon expérience du sous-vide, je vais vous expliquer comment cuisiner l’un de mes plats préférés : un steak parfait à point.
Voici mon guide étape par étape pour cuisiner un steak sous vide en tant que chef aveugle :
- Rassemblez les ingrédients et les outils
- Le steak de votre choix
- sel
- poivre
- ail en poudre ou autres assaisonnements
- herbes fraîches comme le romarin ou le thym (facultatif)
- des sacs sous vide ou des sacs en plastique refermables
- une machine à sous-vide ou un thermostat à immersion
- une grande casserole ou un récipient pour le bain-marie
- Assaisonner le steak : Placez le steak sur une assiette propre. Touchez la surface pour vous assurer qu’elle est sèche, puis appliquez généreusement le sel, le poivre et les autres assaisonnements, en appuyant doucement pour les faire adhérer. Répéter l’opération sur l’autre face.
- Ensacher le steak en utilisant la méthode de déplacement de l’eau : Placer le steak assaisonné dans un sac en plastique refermable. Fermer partiellement le sac, puis le plonger lentement dans le bain-marie, en laissant la pression chasser l’air. Une fois que la plus grande partie de l’air est sortie, scellez le reste du sac.
- Préparer le bain-marie : Remplissez la grande casserole d’eau. Branchez la machine à sous-vide ou le circulateur à immersion. Réglez la température à 130°F pour une cuisson mi-saignante.
- Cuire le steak : Une fois que l’eau atteint 130°F, plongez avec précaution le steak ensaché dans le bain-marie. Fixez le sac sur le côté de la marmite si nécessaire. Cuire pendant 1 à 2 heures, en fonction de l’épaisseur du steak.
- Saisir (facultatif) : Pour une croûte saisie, retirer le steak du sac et l’éponger. Préchauffer une poêle à feu vif et saisir 1 minute de chaque côté.
- Déguster : Laissez reposer le steak quelques minutes, puis tranchez et savourez la viande tendre et parfaitement cuite.
Bien que je sois aveugle, ma passion culinaire est intacte. J’évalue la tendreté d’un steak par le toucher, je choisis la bonne combinaison d’épices par l’odorat et je détermine le grésillement parfait par le son. Pourtant, c’est le goût que je savoure le plus, la myriade de saveurs qui dansent sur ma langue. Mon incapacité à voir le plat n’enlève rien au plaisir de manger ; au contraire, elle le rehausse.
À tous ceux qui lisent ces lignes, ne laissez rien vous empêcher de poursuivre vos rêves culinaires. Avec un peu de créativité et les bons outils, tout le monde peut devenir un maître en cuisine. Bonne cuisine !
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